|A.r.t.é.f.a.c.t|

Radotages du style. Stagnation de la pensée. Obsessions irraisonnables. Lapidaires, les hoquets de l'esprit.

Simulacre convaincu de son authenticité, l'existence vaine, la perte de temps. Des heures surnommées "En attendant". La ligne mal assurée de points de suspension qui s'allonge et se brise. Le suspens.

Les baïonnettes sanguines progressent au pas, unique mouvement corporel ferme et convaincu. Recroquevillé sur lui-même, l'autre converse avec son nombril. Faire volte-face et nez à nez avec son tort, se repentir en silence, les ongles cassés dans les paumes. Avidité de l'idylle, aussi parfaite qu'une boucle dorée sur un joli front. Frénésie hérétique, l'impossible fiabilité des sciences. Une confiance qui, en soi carentielle, se love au creux d'un bout du moi subtilisé. Le main-dans-la-main n'est pas un obstacle au je-à-je. Est-ce ce reflet-là, qui danse dans ses yeux ?

L'insupportable clarté de ce qui brille sans artifice. Le mirage. L'incrédulité. La défiance pyrrhonienne. La légitime défense. Et un amour sans équivoque. L'absence reste un trou béant. Mais les débris surabondent jusqu'à déborder, parce que parfois, c'est ce qui arrive. Souvent, aurais-je envie de dire. Il y a le monolithe, le culte et les détracteurs. L'immensité effraie, il s'agit d'être à la sa hauteur.

Vapeurs vertigineuses.
Le règne de la démesure.