5 mai 2008
|A.i.n.t|
Homère ferma les yeux.
[by Ilan Rubin]
Odyssée
sans cavalcade, les cheveux blonds d’Ariane. Jolie cascade, course paisible, au
bout du fil est pendu l’espoir bleu. Droite, gauche, droite, gauche. De petits cercles, parfaitement ronds. J’ai toujours eu l’impression d’un
sourire. Le mouvement des lèvres fendues, l’éclat terne de grandes dents
d’acier ; le sublime du ridicule. Cette façon si calme, si avisée, de
devenir un paradoxe. Ce sont des choses incertaines, qui brillent dans mes yeux
de fille.
Grisent l’iris.
L’ombre
sûre, je m’élance.
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